Pulp Fiction, Quentin TARANTINO, 1994.

Pulp Fiction, Quentin TARANTINO, 1994. F TAR

Palme d’Or au Festival de Cannes 1994, Quentin Tarantino est avant tout un cinéphile qui retranscrit sa passion au travers ces œuvres et Pulp Fiction ne déroge pas à la règle. Truffé de référence à la culture populaire américaine, le titre de « Pulp Fiction » fait lui-même allusion au roman de gare que l’on jette aussitôt lu. Fan des années 50 et du rock’n’roll ainsi que des séries TV des années 70, on apprécie la danse endiablée que se livrent John Travolta et Uma Thurman ainsi que les répliques de séries cultes comme Kung Fu avec les incontournables tirades de Samuel L. Jackson. Tarantino nous fait du QT, à savoir un film énergique et rapide, dur et violent, comique et nihiliste, et surtout très stylé. La narration est éclatée, éparpillée (par petits bouts façon puzzle). Tarantino n’essaie pas de nous raconter une histoire depuis le début. Le film démarre avec une scène de braquage dans un restaurant, puis l’histoire se développe (plus ou moins chronologiquement) pour terminer sur la scène du début dont la lecture est enrichie par tous les évènements qui ont précédés. Œuvre unique, souvent reprise mais jamais égalée, du très grand Tarantino. (Fabrice)

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