Patrimoine

Cette commune anciennement pauvre est devenue, grâce à sa plaine fertile, la capitale de la violette. Ces fleurs cultivées d’octobre à mars étaient envoyées à Paris dans des « toilettes », puis les anémones détrônèrent les violettes qui furent supplantées par les cultures maraîchères.

Dans les années 1960, des propriétaires farlédois construisent des serres, devenant ainsi les pionniers de la culture sous serre. Il suffit de parcourir les chemins ou les routes pour voir encore maintenant, briller sous le soleil, ces structures.

Le village Saint-Jean de la Farlède prit naissance autour de la chapelle de Notre-Dame dont on peut voir les restes de l’abside en cul de four datant des environs du XIIème siècle, tout près du nouveau cimetière à gauche en remontant la rue Jean Aycard.

Le hameau était peu étendu… quelques ruelles se situant derrière l’église, rue du 4 septembre et rue Victor Hugo. Le village eut vite fait de voir naître autour de lui d’autres hameaux.

Solliès Farlède (jusqu’au 1er janvier 1789), est érigée en commune le 4 juillet 1799.

 

Les fontaines

Notre planète bleue a de l'eau en grande abondance, et cependant des centaines de millions d'humains n'ont pas accès à de l'eau potable. Pour les populations du Sahel qui doivent se contenter d'une eau saumâtre, l'eau perdue de nos fontaines serait une gourmandise ! 

Nous ne la buvons plus, mais elle demeure un enchantement pour nos sens, le gazouillis des fontaines nous rappelle le doux murmure des sources les plus cachées, le cycliste qui passe s'y rafraîchit, le moineau, inséparable compagnon de rue s'y désaltère.

Nos aïeux, jusqu'au XIX siècle, la tiraient d'une noria, d'un puits de leur jardin, parfois ce puits se trouvait même à l'intérieur de leur maison, sous l'escalier. Les moins favorisés se servaient dans des puits communaux.

Dans la première moitié du XIX ème siècle fut conçu un réseau alimentant des fontaines.

 

L'église de La Farlède

Construite de 1751 à 1755.

De style roman elle est dédiée à l’Immaculée Conception comme le montre le tableau surmontant le maître-autel placé le 8 décembre 1755 ; jour de la bénédiction de l’église. On peut y découvrir deux tableaux peints par J.L. Panisse en 1785 représentent l’un Saint-Pierre emprisonné délivré par un ange, l’autre le jugement de Sainte-Christine patronne de Solliès-Pont.

La croix qui est maintenant appuyée au fond d’une niche à côté de la vierge de Lourdes fut acquise par notre église auprès des jésuites de Toulon avec divers objets, ainsi que l’autel de Saint-Jean. La Statue de la vierge tenant l’enfant Jésus dans ses bras à l’autel de la Vierge, remonte à 1727.

 

Le Moulin de La Capelle

D' après les actes notariés en notre possession. Ce moulin daterait de 1895 acte de vente aux familles Paulet, Laugier, Guiol.
Ce moulin est resté propriété privée, la dernière propriétaire en date Mlle Besoux l'a revendu à la Municipalité le 3 décembre 1993, le Maire en place étant M. Pantalacci.
C'est une acquisition importante compte tenu de sa valeur patrimoniale.
On y trouve deux types de meules. Une meule actionne une roue à aube, l'eau étant amenée par un aqueduc dont les ruines sont encore visibles aujourd'hui
 

Le Coudon

La commune est dominée par Le Coudon (700 m). Elle s’étend le long de ses flancs, puis à ses pieds sur 811 ha.
C’est la part la plus petite qui lui fut attribué lors de la division des terrains des quatre communes Solliès-ville, Solliès-Pont, Solliès-Toucas, La Farlède.

Les rivières de la commune

Deux rivières marquent le territoire de la commune :

LE GAPEAU prend sa source à Signes et se jette dans la mer près des salins d’Hyères. Dans ses méandres il traverse les quartiers des Mauniers et de la Garrejade.

La source du REGANAS est un affluent de rive droite de l’Eygoutier qui se jette dans la mer à Toulon au Mourillon. Il est formé de nombreuses sources qui prennent naissance sur les pentes du Coudon. Il alimentait en aval de petits moulins et l’on peut voir près du pont qui mène à la chapelle de la Trinité une retenue et un petit bief le long de son lit.

Le premier pont qui enjambe le Réganas était le passage d’un massif et rustique chemin de chars (ce fut jadis une importante route joignant les Solliès à Toulon). Les voyageurs pouvaient, comme il était coutume, profiter de la chapelle pour y passer la nuit.

Les arbres remarquables

On trouve même près du pont sur la route menant à la chapelle un « aliboufier » arbre rare donnant en mai de belles fleurs blanches et dont les fruits d’une très grande dureté, servaient à confectionner des chapelets. Ce lieu aujourd’hui presque désert était autrefois très animé avec les moulins, la chapelle et le très ancien chemin qui reliait Solliès à Toulon. 
 

Chapelle de la Trinité à La Farlède

La Chapelle de la Trinité, au hameau des Laures, a été bâtie au Xème ou XIème siècle. D’importants contreforts soutiennent sa partie nord et sa nef romane, l’assise en petites pierres rectangulaires est bâtie directement sur le rocher.

La porte est surmontée d’une niche abritant une statue de Saint-Roch. La chapelle est agrémentée d’un clocheton mitre. A l’intérieur les nombreux ex-voto témoignent de son importance et nous rappellent que les pèlerinages, les processions et les fêtes participaient à l’animation des lieux.

La Chapelle Sainte Trinité ouvre ses portes aux promeneurs.

Les travaux de rénovation entrepris par la municipalité ont redonné à la Chapelle de la Trinité son éclat d’origine. Cette bâtisse du Xème siècle se blottit discrètement sur les hauteurs du chemin du Haut, à l'abri du majestueux Coudon.

 

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